Accueil > Sur Paul Tillich
La prière selon Tillich
Dans sa Dogmatique, le théologien zurichois réformé Emil Brunner consacre à Tillich une page à la fois admirative et perplexe*. S’il juge impressionnante la tentative tillichienne pour mettre en relation la pensée grecque et la philosophie de l’existence avec la foi chrétienne, s’il note avec satisfaction le rôle central de la christologie, et plus précisément du Jésus de l’histoire, dans la Théologie Systématique, Brunner s’inquiète de la doctrine de Dieu qui y exposée. Il la trouve trop ontologique et craint qu’elle ait pour conséquence « d’obscurcir ou d’éliminer le personnalisme de l’idée biblique de Dieu », ce personnalisme auquel Brunner accorde, pour sa part, une importance capitale. Le « Dieu personnel ne saurait, affirme-t-il, se confondre avec l’être ». Brunner précise qu’au moment où il écrit, l’œuvre de Tillich n’est pas achevée (le troisième volume de la Théologie Systématique n’a pas encore paru) et qu’il exprime donc des réserves, mais pas une appréciation définitive qui serait prématurée. Un peu plus loin*, dans une note, Brunner formule la question qui lui paraît décisive : « c’est avec impatience, écrit-il, que nous attendons ce que Tillich aura à dire sur la prière. » Brunner considère, en effet, que la théologie de la prière est « la pierre de touche de toute théologie ».
Cette question me paraît à la fois légitime et étonnante. Légitime, parce qu’une théologie s’évalue, sans doute pas seulement, mais en tout cas aussi, par les pratiques qu’elle génère ou favorise et qu’à cet égard la question de la prière constitue effectivement un test. Étonnante, parce que Brunner aurait pu découvrir sans difficulté les principaux éléments de réponse dans le volume 1 de la Systematic Theology, ainsi que dans une prédication publiée en 1955 dans L’être nouveau sous le titre « Le paradoxe de la prière ». De plus, la même année, Tillich avait traité de la tension entre personnalisme et ontologie dans Religion biblique et recherche de la réalité ultime*.Point n’était besoin d’attendre la publication du dernier volume de la Systematic Theology, même si ce volume contient d’intéressants développements sur la prière. Apparemment, l’impatience de Brunner reste rhétorique, et il n’a pas fait grand effort pour la satisfaire. Je vais, dans cette communication, esquisser l’enquête qu’il n’a pas entreprise.
Que dit Tillich de la prière ? Pour l’exposer, je partirai d’un texte biblique auquel Tillich se réfère souvent quand il en parle (c’est sur ce texte que porte la prédication que je viens de mentionner*). Il s’agit du verset 26 du chapitre 8 de l’épître aux Romains.
L'Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs inexprimables.
Je note, entre parenthèses, que, dans sa période américaine, Tillich se réfère souvent à ce chapitre 8 de l’épître aux Romains, surtout aux versets 38-39, qui semble occuper une place centrale dans sa réflexion, alors que dans la période allemande, le verset biblique qui revient le plus fréquemment sous sa plume est la parole de Jésus dans les évangiles de Marc et de Luc : « Le Royaume de Dieu s’approche ». On peut considérer que ce changement de citation dominante marque le passage d’une réflexion centrée sur le kairos à une pensée qu’organise l’affrontement de l’être et du non-être. Je ferme cette parenthèse.
Dans le verset que je viens de citer, je relève quatre points qui structurent, me semble-t-il, les propos de Tillich sur la prière.
1. « Nous ne savons pas »
Les plus pieux se heurtent à une incapacité profonde qui les empêche de prier comme il le faudrait. Ceux qui s’imaginent être des experts ou des spécialistes en matière de prière se trompent. Même l'apôtre Paul ne savait pas comment s’y prendre, et précisément parce qu'il était un homme de prière, il avait conscience de mal prier*. L'expérience, aussi bien personnelle qu'ecclésiastique, vérifie ce constat. Dans le christianisme, on pratique deux grands types de prières* :
D'abord, des prières liturgiques dites au cours de services religieux en suivant des textes écrits. On peut se demander si « ces formulations classiques n'empêchent pas les hommes d'aujourd'hui de prier aussi honnêtement qu'ils le pourraient »*. En effet, ces prières emploient un langage parfois suranné et incompréhensible ; de plus, on les récite plus ou moins machinalement. Elles deviennent facilement des rites dépourvus de sens que l'on répète sans y réfléchir, sans s'en approprier le sens. Cela se produit même dans le cas du Notre Père*, cet exemple de prière donné par Jésus et transformé ensuite en obligation liturgique.
Ensuite, des prières personnelles, libres, spontanées. On peut se demander si elles n'aboutissent pas à « profaner la prière » et à « la priver de son mystère ». En effet, elles prennent souvent la forme d'un discours adressé à quelqu'un qu'on appelle Dieu « à qui nous racontons un tas de choses, souvent longuement, que nous remercions, et à qui nous demandons des faveurs »*. Elle ressemble à une conversation avec un « vis-à-vis humain »*. Une telle prière a quelque chose de ridicule, de superstitieux, voire d’insultant et de blasphématoire à l’égard de Dieu*.
Tillich note que le mauvais usage de la prière, sous ces deux formes, se rencontre en particulier chez les pasteurs et les responsables ecclésiastiques, parce que leur fonction les amène en toutes sortes de circonstances à faire couler de leur bouche des « flots de prières » souvent de manière artificielle et inopportune*.
Si l'être humain ne sait pas prier, cela ne tient pas à un manque de technique ni à une insuffisance de piété. La difficulté n’est pas due à une quelconque défaillance ; elle a des raisons structurelles. La prière se heurte à une double contradiction qui la rend humainement impossible :
Premièrement, quand nous prions, « nous disons quelque chose à celui qui connaît non seulement tout ce que nous racontons, mais aussi les tendances inconscientes d'où viennent nos paroles ». « Nous parlons à quelqu'un qui n’est pas quelqu’un d'autre, mais qui est plus proche de nous que nous le sommes nous-mêmes »*. Pourquoi alors lui parler ? Quel sens cela peut-il avoir ?
Deuxièmement, nous traitons Dieu comme un fonctionnaire d'autorité à qui on soumet ses demandes et ses remarques, qu'on peut influencer par ses sollicitations. Nous en faisons un interlocuteur semblable aux autres, en oubliant qu'il est Dieu. Nous entrons, ou nous essayons d’entrer avec lui dans une relation « do ut des, donnant-donnant où le “tu“ divin devient un simple moyen au service de ses propres fins »* La prière telle que la pratique l'être humain suppose une fausse relation avec Dieu qui l'objective, au lieu de le vivre comme « sujet sans cesse agissant, sans cesse créant ».
Tillich conclut que «selon Paul, prier est impossible à l'homme. Nous ne devrions jamais oublier que lorsque nous prions, nous faisons quelque chose d'impossible à l'homme »*.
2. « L'Esprit intercède pour nous ».
Certains théologiens protestants, dans la ligne de Ritschl, ont proposé de ne garder que la prière de louange et de supprimer celle de demande parce qu’ils avaient conscience des dérives superstitieuses qu’elle entraîne presque inévitablement* ; puisqu’elle dégénère le plus souvent en magie, cessons de la pratiquer, contentons-nous de remercier Dieu. Tillich n’est pas d’accord pour deux raisons. D’abord, l’être humain a un profond besoin de prier, de demander, de solliciter ; la « vie religieuse » exige « un Dieu concret, un Dieu avec qui l’homme puisse négocier»* ; il serait irréaliste et contraire à la Bible d’essayer de le lui interdire. Ensuite, cette proposition ne tient pas compte de ce qu’affirme l’apôtre Paul : « l’Esprit vient au secours de notre faiblesse … l’Esprit lui-même intercède pour nous ». Pour Tillich, ce « pour nous », uper hmwn, qui ne se trouve pas dans tous les manuscrits grecs, semble indiquer à la fois une suppléance et un objectif. Il signifie « à notre place », « en notre nom », voire « en nous », mais aussi « en notre faveur ». Par Esprit, il faut entendre, précise Tillich, « Dieu lui-même en nous », « Dieu présent avec sa puissance bouleversante, inspirante et transformante »*. La prière nous devient possible, parce que Dieu la suscite et l’habite, parce qu'il est à la fois « celui à qui nous nous adressons et celui qui prie avec nous »*. Tillich le répète souvent : « C’est Dieu lui-même, écrit-il, qui prie à travers nous quand nous le prions ... Quelque chose en nous qui n'est pas nous-mêmes intercède devant Dieu pour nous »*. « Nous ne pouvons prier que le Dieu qui se prie lui-même à travers nous*. « Celui qui parle à travers nous est celui à qui on parle »*. Tout le monde peut dire le Notre Père et on le récite chaque jour des millions et des millions de fois. Mais c’est l’Esprit et seulement l’Esprit qui donne le pouvoir de vraiment le prier*.
Ainsi, la prière peut-elle se définir comme « l'action de Dieu à l'œuvre en nous et élevant à lui l’ensemble de notre être*». Elle est donc révélatrice, puisqu’en elle « l’Esprit divin saisit, ébranle et change l’esprit humain ». Comme tout événement révélateur, elle implique qu’on sorte de la structure « sujet-objet »*. Elle consiste en une rencontre avec Dieu qui surmonte la séparation, sans pour cela opérer une fusion ou une identification. Dieu et l'être humain restent différents, mais leur relation ne se réduit pas à un face à face : il y a communion, et non séparation ni assimilation.
Parce que l'Esprit la fait surgir, la prière a deux caractéristiques :
- D'abord, elle est paradoxale*. On sait que Tillich appelle paradoxe ce qui sort de l'expérience commune, ce qui en dépasse et en brise les catégories ordinaires, ce qui amène une nouvelle situation ou introduit des données inédites qui transforment la problématique antérieure. Le Christ représente le paradoxal fondamental, parce qu'avec lui et en lui une réalité nouvelle fait son entrée dans le monde et nous conduit à comprendre et à vivre autrement notre situation. La prière suppose cette réalité nouvelle, cet être nouveau en qui Dieu surmonte sa séparation d'avec les humains*.
- Ensuite, elle est extatique*. Extatique veut dire qui se tient ou se trouve hors de lui même. Dans la prière, sans que nous perdions notre identité et, sans que notre finitude s'abolisse, nous sommes arrachés à nôtre enfermement en nous-mêmes; notre être se situe dans sa relation intime et fondamentale avec Dieu.
3. « Les soupirs inexprimables »
La version anglaise de la Bible qu’utilise Tillich rend le mot grec alalhtos, ineffable, par « trop profond pour être dit », ou, plus exactement, « trop profond pour des mots ». La prière se situe au delà de la parole pour deux raisons.
Premièrement, parce qu’elle implique le dépassement d’une relation interpersonnelle, entre sujets distinct ou entre un sujet et un objet. S’exprimer ou exprimer quelque chose suppose un face à face, une extériorité et une distance. La parole surgit parce qu'un espace sépare deux êtres. Dans la mesure où la prière naît d'une présence qui m'habite et m’anime, qui annule la distance sans supprimer l'altérité, la parole lui convient mal. Les « soupirs inexprimables » renvoient à la faiblesse et au manque qui caractérisent l’être humain ; il ne peut pas, il ne sait pas tout dire, l’essentiel dépasse la structure sujet-objet qui commande son langage et organise sa pensée*. Mais, en même temps, ces soupirs témoignent du dépassement de lui-même inscrit au cœur de son être, de son auto-transcendance, de sa théonomie ou, pour le dire plus simplement, de l’action de Dieu en lui. Quand nous gémissons parce que nous nous sentons incapables de prier, « c’est alors, écrit Tillich, que l’Esprit est au travail, paisiblement, dans les profondeurs de notre âme »*.
Deuxièmement, nous exprimons dans nos paroles ce dont nous avons conscience. Or, toute une partie de notre être nous reste mystérieuse, inconnue et relève de l’inconscient. Si la prière met devant Dieu l’ensemble de notre être, elle ne peut se dire dans un langage« créé par la vie consciente et utilisé pour la vie consciente »*. La prière est plus profonde que les mots, parce qu’elle est plus profonde que la conscience que nous avons de nous-mêmes et de notre monde. Elle dépasse le niveau de notre personne particulière pour atteindre ce qui en nous appartient à la nature et en relève. « La nature, affirme Tillich est en l’homme, et l’homme est dans la nature »*. En nous, la nature ou la création manifeste sa quête d’être et d’authenticité, dans une prière qui pour ne pas être articulable ou formulable n’en est pas moins authentique et ardente. « La nature … prie avec l’homme », écrit Tillich dans un texte de 1921*, et dans une prédication publiée en 1948, il le suggère : Paul « sait qu’avec toutes les autres créatures, nous sommes à la période de l’attente, du désir et de la souffrance, en compagnie des animaux et des fleurs, des océans et des vents. La plainte muette de ces autres créatures fait écho au désir muet de l’âme humains .»* Même si, à ma connaissance, Tillich ne le fait pas explicitement, on peut mettre en relation les soupirs inexprimables du v. 26 avec le soupir de la « création tout entière » du v. 22 du même chapitre 8 de l’épître aux Romains.
Dans la prière se passe donc quelque chose que les mots n'ont pas la capacité de formuler, précisément parce qu'ils sont des mots. La mention « de soupirs inexprimables » indique bien cette « inadéquation ultime des paroles »*. Elle se manifeste également par des prières silencieuses qui ne témoignent pas d’une absence ou d’une carence de l’Esprit, mais d’une attention et d’une ouverture à une présence que l'on vit sans pouvoir la traduire dans notre langage, tellement elle est profonde en nous*.
Notons que dans cette perspective, la prière peut prendre une autre forme que celle d'un moment distinct qui commence par une invocation et se termine par un « amen ». Elle n’est pas forcément une « activité spécifique »*, ayant des caractéristiques formelles qui permettraient de la circonscrire avec précision et de la distinguer ou de l’isoler de la méditation, par exemple, voire d’une occupation apparemment séculière. Dans un sermon, Tillich parle de quelqu’un à qui on demandait : « priez-vous ? » et qui a répondu : « toujours et jamais »*. « Jamais » parce qu’il ne prononçait pas ni ne récitait de prière ; « toujours » parce que l‘attente et la présence de Dieu orientait toute sa vie. Prier n’était pas pour lui une opération particulière, mais une manière d’exister.
4. « ce qu’il convient de demander »
Classiquement, on distingue la prière de demande, celle d'actions de grâces ou de louanges, celle d'humiliation, d'intercession, etc. Tillich juge superficielles ces distinctions. Il ne leur accorde ni grande portée, ni importance véritable. Car elles concernent la formulation et se situent au niveau du discours. Or dans la prière l'essentiel dépasse et transcende les paroles. Il relève de l'inexprimable, de l'ineffable et non de classements.
De plus, Tillich voit dans la prière un acte global qui engage tout l'être. Or notre être comporte indissociablement un don (d'où la louange), une aliénation (d'où l'humiliation), une pénurie (d'où la quête ou la demande). Pas plus qu'on ne peut séparer ces divers aspects de notre être, on ne peut découper la prière en rondelles. Tillich désapprouve les théologiens qui admettent seulement la louange et rejettent la demande parce qu'elle prend souvent une forme superstitieuse. L'existence implique sans cesse des demandes. Elles s'expriment normalement dans nos prières. Qu’il y ait danger de distorsion magique est évident : transformer la quête de l’ultime, écrit Tillich, « en une manière d’utiliser un pouvoir supérieur pour des objectifs personnels est non seulement un des phénomènes les plus évidents dans l’histoire de la religion, mais constitue une tentation continuelle dans chaque grande religion ; tout ministre chrétien peut en témoigner ». Tillich ajoute que « la prière comporte nécessairement cette ambiguïté qui ne doit pas conduire à l’éliminer», mais qui exige une vigilance constante*.
La prière a pour source, pour contenu et pour visée la rencontre entre Dieu et le croyant. Quand cette rencontre se produit, il y a exaucement (Tillich parle un peu trivialement de prière « réussie » successfull*), même si nos demandes explicites ne reçoivent pas satisfaction. En fait, le but ou l’objet déclaré de la prière, une guérison par exemple, ne coïncide pas avec son but ou son objet réel, à savoir la présence et l’action de l’Esprit dans sa vie. Nos requêtes particulières expriment toujours une quête fondamentale de sens, de pardon et d'être. Cette quête se trouve exaucée, même si les souhaits que nous avons exprimés ne le sont pas*. On ne peut pas demander à Dieu de s’ingérer dans les conditions existentielles et de les manipuler ; par contre, on peut et on doit lui remettre un « fragment d’existence », et le prier de conduire une situation donnée « vers son accomplissement »*. Nous rejoignons là ce que Tillich dit de la Providence. Elle ne nous dispense pas des malheurs, des souffrances, des catastrophes, mais nous donne l'assurance que quoi qu'il arrive, nous ne serons pas séparés de l'amour de Dieu, que nous trouverons en lui un accomplissement, dont rien ne peut nous priver.
Conclusion
En conclusion, je reviens à la question de Brunner. Il me semble que Tillich, s’il l’avait prise en compte, lui aurait apporté la réponse suivante :
Brunner parle de la prière comme d’un « entretien » entre une personne humaine et une personne divine. Quand on situe ainsi la prière dans le cadre d’une relation interpersonnelle entre un « je » et un, « tu », ne l’enferme-t-on pas dans une impasse ? Ne l’expose-t-on pas à toutes sortes de déformations et de déviations ? Ne la rend-on pas superficielle et artificielle ? La question de Brunner se retourne donc contre lui : sa théologie interpersonnelle ne nuit-elle pas gravement à la prière ?
Par contre, une théologie ontologique rend la prière nécessaire et fondamentale, parce que prier correspond à la structure même de la créature, ce mélange d’être et de non-être qui constitue sa finitude. La créature a de l’être et en manque, ce qui veut dire qu’elle est désir et demande d’être. « L’Esprit soupirant et désirant en nous … manifeste ce que nous sommes en réalité »* : nous sommes quête, prière, ce qu’expriment les questions que nous posons et les oraisons que nous prononçons. Loin d’exclure « une vie remplie par la prière »*, comme le craignait Brunner, une théologie ontologique l’implique, car elle y voit la forme et la substance mêmes de l’existence finie.
André Gounelle
publié in M. Dumas, M. Hébert, D. Nelson (éd.),
Paul Tillich prédicateur et théologien pratique, Lit, 2007.
Notes :
* Emil Brunner, Dogmatique, t. 3, Labor et fides, 1967, p. 274.
* Biblical religion and the Search for Ultimate Reality, in Main Works/Hauptwerke, v. 4, voir en particulier les p. 386-387.
* The New Being, p. 135-138. Ce texte est également cité dans The Shaking of the Foundations, p. 130, dans Systematic Theology, 3, p. 116-117, 192.
* Ibid, p. 136. Cf. Dogmatik, p. 330, .
* Traduction de J. M. Saint dans L’être nouveau, Planète, 1969. Le texte anglais dit : « prevent the people of our time from praying as they honestly can. ».
* Dans Dogmatik, p. 330, Tillich classe le Notre Père dans la catégorie des prières personnelles.
* Traduction de J. M. Saint. Le texte anglais dit : « somebody who is called God, but who is actually another man. »
* Systematic Theology, 1, p. 128, 272.
* The New Being, p. 135. The Eternal New, p. 23, 96, 99.
* The New Being, p. 136 ; cf. The Courage to Be, in Main Works/Hauptwerke, v. 5, p. 228.
* Biblical religion and the Search for Ultimate Reality, Main Works/Hauptwerke, v. 4, p. 367.
* The New Being, p. 137. Systematic Theology, 3, p. 116-117.
* « The Relation of Religion and Health : Historical Conisiderations and Theorical Questions » in The Meaning of Health, p. 32. Systematic Theology, 3, p. 191
* Systematic Theology, 1, p. 213.
* The New Being, p. 137 ; cf. The Eternal Now, p. 84.
* Biblical religion and the Search for Ultimate Reality, Main Works/Hauptwerke, v. 4, p. 387.
* Systematic Theology, 3, p. 120.
* Systematic Theology, 3, p. 192.
* The Shaking of the Foundations, p. 135.
* The New Being, p. 138. Ailleurs, Tillich parle de « l’élévation du cœur »(expression qu’on trouve dans Ps. 25, 1, Ps 86, 4) en précisant que cœur signifie le « centre de la personnalité ». Systematic Theology, 1, p. 127.
* Systematic Theology, 1, p. 127 ; 3, p. 120, 191-192.
* The Courage to Be, in Main Works/Hauptwerke, v. 5, p. 228.
* Systematic Theology, 3, p. 191.
* Systematic Theology, 1, p. 127 ; 3, p. 119.
* Systematic Theology, 3, p. 192.
* The Shaking of the Foundations, p. 139 ; cf. Systematic Theology, 3, p. 117.
* The Shaking of the Foundations, p. 84.
* « Style religieux et matière religieuse dans l’art plastique » in La dimension religieuse de la culture, p. 61 ; cf. The Shaking of the Foundations, p. 86.
* The Shaking of the Foundations, p.139 ; cf. The Eternal Now, p. 121.
* Biblical religion and the Search for Ultimate Reality, in Main Works/Hauptwerke, v. 4, p. 387.
* The New Being, p. 138 ; cf. The Eternal Now, p. 24.
* Systematic Theology, 3, p. 236.
* The Eternal Now, p. 178.
* « The Relation of Religion and Health : Historical Considerations and Theorical Questions » in The Meaning of Health, p. 32. Cf. Dynamics of Faith, in Main Works/Hauptwerke, v. 5, p. 279.
* Systematic Theology, 3, p. 116, 119.
* Systematic Theology, 3, p. 191, 279-280.
* Systematic Theology, 1, p. 267
* The Shaking of the Foundations, p. 139.
* Biblical religion and the Search for Ultimate Reality, in Main Works/Hauptwerke, v. 4, p. 387.
|